
Pour remplacer Franska, l'ours slovène de 17 ans victime du jeunisme pyrénéen, le gouvernement a cru bien faire en se portant acquéreur d'Alban, un animal provenant d'Albanie, et qui était en promotion.
Le jour de la livraison, pourtant, la communauté scientifique est parcourue d'un doute: Alban a quelque chose d'étrange...
Mais les tests génétiques vont dissiper le malentendu: non, Alban n'est pas un ours albinos, c'est le vieil ours polaire du zoo de Tirana ! La France s'est encore faite avoir...
Cependant, cette mésaventure n'aura peut-être pas été vaine, car elle a le mérite d'ouvrir une voie encore inexplorée pour assurer à la fois la survie de l'ours des pyrénées et de l'ours polaire.
Car toutes les études scientifiques le prouvent: l'implantation de l'ours polaire dans les pyrénées résoudrait bien des problèmes.
D'abord, ça ferait joli dans le paysage, les touristes les verraient de loin.
Ensuite, les bergers seraient rassurés, car les ours polaires ne tuent pas les brebis, sauf si elles se déguisent en phoque.
Et surtout, ça permettrait de sauver l'espèce, vu que son biotope polaire part en lambeaux.
Alors bien sûr, on entend déjà les sceptiques dire "oui, mais la température ? Les pyrénées, ça n'est tout de même pas le pôle nord. Il y fait quand même nettement plus chaud !" C'est exact.
Mais le pôle nord, ça n'est plus non plus le pôle nord, il y fait nettement plus chaud qu'avant.
Alors bon...